mercredi 28 mars 2012

Wambst donne des armes à la droite !

Nos craintes se sont confirmées ! La droite doloise utilise la sanction contre Pascale Epinat pour s'en prendre à la gauche et à notre candidat à l'élection présidentielle ! Lamentable M. Wambst...



lundi 26 mars 2012

Lettre ouverte de Pascale Epinat à Sylvie Laroche

Chère Sylvie, 

Je t’adresse cette lettre ouverte car la situation au sein de la municipalité doloise est périlleuse et que notre parti risque d’être le premier à en subir les conséquences. Tu es, me semble-t-il, la mieux placée, et finalement la seule, à pouvoir encore sauver la situation en raisonnant Jean-Claude Wambst. 

C’est à la camarade, femme, adjointe et socialiste comme moi, que je m’adresse mais aussi à la première adjointe au maire de Dole et à la candidate socialiste aux législatives. La décision brutale prise par le maire de Dole à mon égard est révoltante, indigne et humiliante. Elle a d’ailleurs entrainé la constitution d’un comité de soutien aussi inattendu qu’important. Important en nombre et important pour moi. On ne s’implique pas en politique sans une flamme qui brûle pour servir les autres. Toi aussi, tu le sais bien, tu le vis comme moi, plus que moi encore… Je me suis investie dans cette charge avec fougue et loyauté envers l’équipe à laquelle nous appartenons. J’ai été confortée par le témoignage de nombreux présidents d’associations qui me renouvellent leur sympathie malgré la décision du maire. 

Mais cette décision, tu le sais bien, dépasse de loin ma personne. Elle arrive à un moment particulièrement mal choisi pour faire apparaître au grand jour des divergences qui finissent toujours par exister dans toute communauté humaine. Plus que tout autre, nous sommes investis de la mission de faire gagner la gauche en mai et en juin prochain, toute la gauche, dans sa diversité qui fait sa richesse, dans sa pluralité qui fait sa force. Nous ne sommes pas des animaux bêlants derrière un chef. Nous avons une culture politique qui magnifie le débat démocratique. Nous nous devons à une certaine exemplarité devant nos concitoyens. 

Or l’image de mon « limogeage » par Jean-Claude Wambst n’est pas du bel effet ! Quel est donc ce besoin impérieux et urgent de me retirer la délégation aux sports ? Pourquoi allumer aujourd’hui le feu de la discorde au sein même du Parti Socialiste ? Qui va en pâtir sinon toi, candidate à l’élection législative qui suivra la victoire de la gauche à la présidentielle ? Si le premier coup a été pour moi, le second sera pour notre candidat François Hollande et le troisième sera nécessairement pour toi. 

Je te demande donc solennellement de te démarquer publiquement de cette décision du maire prise à mon encontre. Les membres de mon comité de soutien ont décidé d’être présents en nombre pour me soutenir. J’aimerais sincèrement pouvoir leur dire que grâce à ton intervention, la paix est rétablie au sein du Conseil Municipal de Dole. Je suis prête à croire que les attaches passées de Jean-Claude Wambst avec l’UMP n’ont plus lieu d’être, mais qu’il en donne la preuve sinon le soupçon s’accentuera et nos électeurs auront le sentiment d’avoir été trahi en 2008. 

Intervenir aujourd’hui, c’est à la fois ta responsabilité et ton intérêt. 

Mes amitiés socialistes, 

Pascale Epinat

samedi 17 mars 2012

Lettre de soutien à Pascale Epinat

La décision du maire de Dole de démettre de sa délégation aux sports notre camarade Pascale Epinat est brutale et injuste, d’autant qu’elle ne lui a pas encore été notifiée. Cette méthode de vouloir se faire élire par le peuple puis ensuite de décider seul de tout, relève d’une autocratie doublée d’une « égocratie ». Cette décision soulève pourtant une question.

Dans un contexte électoral présidentiel et législatif, pourquoi Jean-Claude Wambst se démarque-t-il de la politique de rassemblement défendue par notre camarade François Hollande ? L’échec des élections sénatoriales dans le Jura ne devrait-il pas servir de leçon ! Est-il besoin de rappeler que les négociations engagées entre les partenaires de gauche, dont Jean-Claude Wambst avaient la charge, ont permis la réélection de Gilbert Barbier et de Gérard Bailly, sénateurs UMP sortants ?

En réalité, chacun le voit, Pascale Epinat n’a pas démérité dans son travail consacré à sa délégation aux sports, les témoignages d’associations sportives dans le journal du jour en font foi. C’est un règlement de compte politique. Pascale Epinat était la présidente du comité de soutien jurassien à Arnaud Montebourg dans le cadre des primaires citoyennes. Le député de la Bresse a réalisé, dans le Jura, son deuxième score national.

Par ailleurs, elle a fait preuve d’indépendance et de respect des règles du Parti socialiste lors des dernières élections cantonales. Alors que le conseil fédéral du PS jurassien refusait l’investiture au candidat Coutrot pour le canton de Dole Nord-est, Jean-Claude Wambst et d’autres élus socialistes apportaient publiquement leur soutien à cette candidature dissidente. Le candidat dissident n’a obtenu que 16 % des voix quand Patrick Viverge en a comptabilisé 26 % au premier tour avant d’être largement élu par près de 58 % des voix en second, contre le collaborateur de Jean-Marie Sermier. C’est le refus de s’engager derrière cette dissidence que l’on fait aujourd’hui payer à Pascale Epinat.

Nous voulons donc apporter notre soutien à Pascale Epinat qui est une socialiste digne et honnête, militante au sein du PS depuis plus d’une décennie et nous condamnons ces pratiques qui relèvent d’un autre camp.

Premiers signataires :
Michèle Antoine, ancienne conseillère régionale
Monique Bachellier, ancienne conseillère régionale
Christelle Dedenon, membre de la section de Dole
Joseph Galoukossi, membre de la section de Dole
Colette Gaudillier, membre du Conseil fédéral, secrétaire de la section de Champagnole
Jean-Philippe Huelin, membre du Conseil fédéral
Didier Mludek, membre du Conseil fédéral
Robert Véry, membre de la section de Lons

Roger Touvet, ancien Premier secrétaire fédéral
Christiane Viprey, membre de la section de Champagnole
Jean-Claude Viprey, membre de la section de Champagnole
Jean-Marc Gardère, membre du Conseil fédéral
Ian Dufour, membre du Conseil fédéral
Yves Lazzarini
Cathy Lazzarini
Ludovic Outhier, membre du Conseil fédéral, secrétaire de la section de Clairvaux-les-Lacs
Francine Benoist, membre du Conseil fédéral
Danièle Ponsot, Maire de Chaussin, membre de la section de Chaussin
Lucien Ponsot, ancien Conseiller général, secrétaire de la section de Chaussin
Isabelle Durant-Belot, membre du Conseil fédéral
Francis Leseur
Dominique Vuillemin
David Chausson, membre de la section de Champagnole
Alain Riguet, ancien secrétaire de la section de Dole
André Vauchez, ancien député socialiste de la 3ème circonscription du Jura
René Gaudard
Daniel Mercet, membre de la section de Chaussin
Patrick Viverge, candidat PS à la législative de la 3ème circonscription en 2007
Hervé Bigueur, membre de la section de Dole
Jean-Claude Guiguet
Jean-Bernard Marcuzzi
Benjamin Gaillard, ancien Premier secrétaire fédéral
Philippe Tournier, ancien secrétaire de la section de Tavaux-Chemin
Catherine Creuze, ancienne maire-adjointe de Dole
Guy Goursaud, membre du Conseil fédéral

dimanche 29 janvier 2012

Lancement du mouvement « La Rose et le Réséda »

Chers amis,

Le samedi 4 février prochain nous lancerons à La Bellevilloise à Paris notre mouvement des volontaires. Ce sera l’occasion pour nous tous de nous mettre en campagne autour du candidat issu des primaires citoyennes, François Hollande.

Vous êtes tous les bienvenus pour l’envoi de cette aventure collective à laquelle nous avons choisi pour nom : « La Rose et le réséda ».

Titre d’un poème d’Aragon, « La Rose et le réséda » célèbre le rassemblement des Français face aux difficultés et aux épreuves. Ce nom, associant la rose à cette plante méditerranéenne apaisante qu’est le réséda, évoque la force de la gauche lorsque celle-ci s’appuie sur l’histoire de France.

Aussi, serai-je heureux de vous retrouver, à partir de 14H30, à La Bellevilloise à Paris (19-21 rue Boyer, Métro Gambetta), le samedi 4 février, pour la naissance de notre mouvement et ainsi contribuer à la victoire de la gauche en mai et juin prochains.

Fidèlement

Arnaud MONTEBOURG

samedi 15 octobre 2011

Communiqué de presse

Avec près de 29% des voix, Arnaud Montebourg est arrivé à la deuxième place de la primaire citoyenne dans le Jura ; notre département lui offrant son deuxième meilleur score national ! Au nom de son comité de soutien, qui fut particulièrement actif pendant la campagne, je tiens à remercier tous les Jurassiens qui lui ont apporté leur suffrage.

Nous nous réjouissons de la réussite de cette primaire citoyenne qui est aussi celle d’Arnaud Montebourg puisqu’il en fut, rappelons-le, l’initiateur. Mais sa percée est aussi la preuve qu’il faut aller plus loin dans le renouvellement des candidats.

Son score est bien sûr le résultat de la pertinence de ses propositions (démondialisation, 6ème République, protectionnisme européen et sécurisation de l’économie) qui se sont imposées dans l’électorat de gauche. Il est aussi le fruit de son positionnement stratégique à la confluence des gauches. Preuve que la gauche doit gérer à nouveau notre pays mais en le transformant.

Sa venue dans le Haut-Jura le 30 juin dernier pour soutenir la lutte des ouvriers de MBF à Saint-Claude est une preuve de l’attention qu’il porte au monde du travail avec lequel le PS doit absolument renouer sous peine de se trahir.

Arnaud Montebourg est l’incarnation d’un PS du peuple contre un PS des barons dont la nocivité pour la gauche est évidente, et pas seulement à Marseille !

Pascale EPINAT
Présidente du comité de soutien à Arnaud Montebourg dans le Jura

lundi 19 septembre 2011

Arnaud Montebourg à Besançon le 21 septembre

Arnaud Montebourg sera en Franche-Comté le 21 septembre.

Le candidat ira à la rencontre des salariés de Carrefour-Valentin et se trouvera dans la quartier Battant de 17h à 18h avant un meeting le soir même à 20h30, salle de la Malcombe à Besançon.

samedi 26 mars 2011

Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon soutiennent Patrick Viverge (2)

En déplacement dans le Jura pour les cantonales, Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon avaient visiblement beaucoup de choses à (se) dire.

Si Arnaud Montebourg voulait agacer Martine Aubry, il ne s'y prendrait pas autrement. Ce jeudi, le député de Saône-et-Loire était à Dole, dans le Jura, pour soutenir le candidat du Parti de gauche, Patrick Viverge, pour le second tour des cantonales, en compagnie de Jean-Luc Mélenchon. Quelques heures seulement après le passage de la première secrétaire, avec qui les relations sont fraîches depuis l'affaire du rapport sur les Bouches-du-Rhône...

Le député de Saône-et-Loire assure que sa venue est motivée par "le devoir de montrer que la gauche est unie dans ce scrutin cantonal". Mais s'afficher avec le leader du Parti du Gauche, quand celui-ci a refusé de se rendre sur la péniche et de se poser en compagnie de Martine Aubry, Cécile Duflot et Pierre Laurent au soir du premier tour, ressemble fort à un message politique adressé à sa direction.

Dans le train qui les mène dans le Jura, le candidat déclaré à la primaire PS et celui aspire à fédérer la gauche de la gauche à la présidentielle affichent une certaine complicité. Tous deux font alors l'inventaire de ce qu'ils ont en commun. "Nous sommes des fervents partisans d'une sixième république", lance Jean-Luc Mélenchon. Arnaud Montebourg ne peut qu'acquiescer, avant d'ajouter: "La cinquième République est un système qui va mourir des abus qu'il autorise". "Et puis il y a le traité constitutionnel européen, pour lequel nous avons voté non."

"Aubry est une mante religieuse"

Ce déplacement d'entre deux tours des cantonales a également permis à Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg de causer de la présidentielle. Et là encore, ils tombent d'accord pour dire que DSK n'est pas l'homme de la situation. "Peut-être, Arnaud sera-t-il le candidat socialiste à l'élection présidentielle. Dans ce cas là, il me donnera du fil à retordre, car c'est loin d'être le plus mauvais, croyez-moi. Au moins, lui aurait quelque chose à dire."

Une crainte que Jean-Luc Mélenchon écarte aussitôt: "Je pressens que ce ne sera pas aussi simple qu'il le croit, et dans ce cas-là, pour tous ceux qui trouveraient intéressants les idées d'Arnaud Montebourg, alors me voici à votre disposition..."

Ces points de convergence ne doivent pas masquer l'état des relations entre Jean-Luc Mélenchon et son ancien parti. Une relation complexe, teintée de nostalgie et d'amertume. Jean-Luc Mélenchon donne vite le ton: "Ce n'est pas Arnaud qui me fera le numéro de la mante religieuse sur la péniche, où, à peine assis, vous voici phagocyté, dévoré et digéré. Non, je rappelle que je suis fondamentalement indigeste pour certains estomacs." A ses côtés, Montebourg part d'un éclat de rire. "Méluche" a beau taper sur la première secrétaire du PS, l'avocat a visiblement laissé sa robe au vestiaire.

Montebourg: "Pas question de quitter le PS"

Le patron du Parti de gauche a aussi salué le courage d'Arnaud Montebourg d'avoir soutenu Patrick Viverge dès le 1er tour des cantonales, malgré la présence d'un candidat étiqueté PS. "C'est un acte politique courageux de la part d'Arnaud", explique-t-il. Avant de blaguer sur le poids tout relatif de la fédération socialiste du Jura. "Je connais des département où Montebourg pourrait s'attendre à pire, il semble qu'il s'est créé quelques ennemis", glisse-t-il dans une allusion au PS marseillais des frères Guérini.

On en viendrait presque à se demander pourquoi le député socialiste ne rejoint-il pas le Parti de gauche? "Moi, je suis un légitimiste, je reste au PS car j'ai l'espoir de le transformer. Je suis d'ailleurs en charge de sa rénovation et celle-ci est en marche", répond Arnaud Montebourg. Une conviction que partageait naguère Jean-Luc Mélenchon, avant de quitter le navire socialiste. 

vendredi 25 mars 2011

Arnaud Montebourg et Jean-Luc Mélenchon soutiennent Patrick Viverge

Le socialiste a retrouvé son ex-camarade pour aller soutenir le candidat de gauche aux cantonales dans le Jura.

Sur un quai de la gare de Lyon jeudi matin, Jean-Luc Mélenchon attend Arnaud Montebourg. "Je lui ai réservé une place à côté de moi..." Montebourg est déjà monté dix wagons plus loin. Flottement. Le socialiste et le leader du Front de gauche finissent par se retrouver. Embrassades chaleureuses, Montebourg s'enflamme - "C'est ça une campagne unitaire de second tour !" -, réajuste le col de veste de Mélenchon et entraîne dans le train son "compagnon de route".

Ces deux-là, qui n'ont pas fait campagne ensemble depuis que Mélenchon a quitté le PS en 2008, s'en vont vers Dole, dans le Jura, département que la gauche espère emporter aux cantonales. Elle y est à égalité avec la droite, mais bien qu'étant localement très divisée, elle dispose d'un léger avantage. Dans le wagon-bar, Mélenchon et Montebourg échangent les amabilités. "Ça me fait plaisir de payer le café à Méluche", dit le premier. "Il y a une dimension qui me fait plaisir à être avec Montebourg, lâche l'autre. On sait ce qu'il met sur la table en idées et en débat."

"Je ne suis pas devenu antisocialiste"

Ainsi Mélenchon confie que "Montebourg fait partie des meilleurs" pour les primaires. "J'espère que Benoît Hamon aura le courage de porter haut et fort ses combats comme celui contre le pacte de compétitivité de Sarkozy et Merkel", confie-t-il. Mais avec Montebourg aussi il a partagé des combats, comme le "non" au traité européen... Et il en partage encore, comme la VIe République. "Je ne suis pas devenu antisocialiste", martèle-t-il.

On le voit venir, Mélenchon, qui, malgré les éloges dont il couvre Montebourg, dit de lui, devant lui : "Il va se faire écrabouiller par la machine qu'il a inventée alors qu'il ne le mérite pas." Il se dit persuadé que les primaires aboutiront à la victoire du "plus petit dénominateur commun", à savoir "le néant et les sondages"... Tacle à DSK, relégué au rang de "candidat surnaturel"...

Et voilà Mélenchon qui finit par dévoiler son calcul deux heures plus tard, en s'adressant à des militants : "Si vous n'avez pas votre compte au PS parce qu'il aura eu la mauvaise idée de ne pas choisir Montebourg, alors me voici au premier tour de la présidentielle !" Un appel aux futurs électeurs d'un Montebourg donné perdant d'avance aux primaires à voter pour lui en 2012... Flottement. L'enthousiasme de Montebourg n'est que très modéré...

Aubry, "une mante religieuse"

D'autant qu'avant 2012, il faut gagner les cantonales. Ce même jour justement, Martine Aubry est dans le Jura, dans le canton de Chemin, voisin de Dole, pour y soutenir le candidat en difficulté Claude François... Les deux troupes ne se croiseront pas. Mélenchon n'apprécie pas que l'alliance entre le PS, le PCF et Europe Écologie-Les Verts pour barrer le FN se fasse sans le NPA. Et il est furieux que les Verts refusent le principe de désistement réciproque dans tous les cantons.

Alors en arrivant à destination, accueilli par le candidat du canton de Dole Patrick Viverge - soutenu par le Parti de gauche de Mélenchon et soutien de Montebourg aux primaires... -, Mélenchon s'emballe pour justifier son refus d'apparaître au côté d'Aubry : "Elle a un côté mante religieuse en politique qui m'indispose absolument. Il suffit de paraître à ses côtés sur une péniche ou dans un train pour être considéré comme digéré, ce qui n'est pas dans ses moyens s'agissant de moi."

Montebourg, pourtant en froid avec Martine Aubry depuis la publication de son rapport sur la fédération PS des Bouches-du-Rhône, plisse les yeux, esquisse un sourire qui tient plus du rictus et nous glisse en aparté : "C'est moyen"... Flottement.